Vous avez sans doute entendu ou même dit vous-même : « Ça me stress », « Il me stress », « Quel stress ! », « Je suis trop stressé(e) » …
Ces expressions transmettent, révèlent un état intérieur de la personne qui s’exprime. Cet état-là a, bel et bien, été engendré par une action réalisée par la personne elle-même : elle s’est adaptée.
Cette action d’adaptation est le stress.
Le stress est une réponse à des événements extérieurs qui viennent « perturber » votre harmonie intérieure (physiologique et mentale). Pour parvenir à maintenir ce bon fonctionnement intérieur, que l’on nomme homéostasie, face à un événement, une situation, vous allez déployer biologiquement et psycho-émotionnellement des mises en action pour le maintien du bon équilibre.
Vous êtes arrêté au feu rouge, viennent à vous les souvenirs de la soirée de la veille, quelle belle soirée ! …
Hum ! Le feu est passé au vert entre temps… Le conducteur de derrière a passé lui, sans doute, une soirée moins agréable. Il trépigne que vous n’ayez pas encore passé la vitesse et lâcher le frein… Qu’à cela ne tient, un bon coup de klaxon et vous voilà extirpé de vos pensées !
Au message sonore, donné avec la conviction de l’agacement de celui qui vous suit, votre respiration va se modifier, votre cœur va sans doute accélérer un peu plus, vos muscles se crisper…en tout cas vous allez mettre en œuvre le démarrage. Vous vous serez adapté à l’événement et aurez aussi fourni l’énergie pour modifier la situation.
Le stress, est l’ensemble des processus de mise en œuvre pour la modification de la situation : ne plus subir l’avertissement sonore et retrouver l’équilibre intérieur. Bravo vous vous êtes adapté !
Ce stress a été nécessaire. Sauf que si vous le cumulez avec d’autres stress plus ou moins forts tout au long de la journée, de la semaine, du mois, du trimestre, de l’année, des années, un jour la coupe est pleine, l’adaptation se fait moins bien et l’équilibre se retrouve mis à mal.
En pratiquant la sophrologie, vous apprenez et appliquez des outils simples, naturels, aux effets immédiats, qui vous permettent de modifier physiologiquement la réponse à l’événement.
L’événement reste toujours l’événement. Votre réponse, elle, est beaucoup plus canalisée et surtout moins énergivore.